Freeform

Toulouse,
Freeform Freeform is one of the popular Non-Governmental Organization (NGO) located in ,Toulouse listed under Non-governmental organization (ngo) in Toulouse ,

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FREEFORM, QU’EST-CE QUE C’EST ?

Entre nos différentes missions, l’Infrabase et le fond de soutien juridique aux sound systems, on nous demande parfois : mais qu’est-ce que vous faites VRAIMENT ? Dans cet article, nous tentons d’expliquer notre travail, nos motivations et notre mode de fonctionnement.

Créée en 2014, Freeform est une association qui a pour objectif trouver des solutions pour que la fête libre puisse exister sereinement et sorte du conflit avec les institutions. Montée à l’origine par un groupe d’activistes de la scène free et basée notamment sur l’expérience de l’association Technotonomy avant elle, elle grandit et diversifie son action avec le temps.


NOS OBJECTIFS
L’association FREEFORM a les objectifs suivants :
• Trouver des moyens pour que l’activité des collectifs techno soit simplifiée, sortir du rapport de force. Inventer des solutions pour que la free party puisse à la fois conserver ses valeurs et ses modes d’organisation et trouver une place dans le paysage culturel français.

• Aider à la mise en réseau de Sound systems et de personnes motivés pour défendre les valeurs que nous portons et s’entraider.
• Rencontrer, informer et former les institutions, collectivités ou services qui sont concernés par cette pratique : Culture, Jeunesse, Santé, forces de l’ordre… à tous les différents niveaux, du local au national.

• Mettre en place un service juridique de conseil et de soutien aux Sound system qui éprouvent des difficultés dans la mise en place leurs projets ou suite à des soirées.

• Promouvoir l’échange de savoirs et la formation de ceux qui organisent des fêtes pour les aider à améliorer la qualité de leurs soirées, que ce soit au niveau organisation pure, mais aussi sur la technique ou tout autre point.

• Soutenir les collectifs techno dans le montage et l’organisation de leurs projets.

• Favoriser les actions de prévention et de réduction des risques dans les soirées.


NOS ACTIONS

Des missions de médiation et de concertation.
C’est la mission initiale de Freeform, notre raison d’être. L’association est là pour mettre de l’huile dans les rouages quand ça coince entre des organisateurs de free et les pouvoirs publics. Notre action peut autant intervenir avant que pendant les teufs. Nous faisons au mieux pour que les gens se comprennent et se parlent plutôt que d’arriver au rapport de force.

Au niveau national
Depuis 2014, nous avons travaillé au sein du « groupe de travail interministériel sur les rassemblements festifs » qui regroupait des représentants des sound systems, des associations sur secteur, les ministères de la Jeunesse, de l’Intérieur, de la Culture, de la Justice et de la Santé et un sénateur. Même si les relations au sein de ce groupe de travail ont pu être compliquées, nous avons tenu à y rester. Nous n’avons pas réussi à faire évoluer l’état d’esprit du ministère de l’Intérieur sur la question des saisies mais nous avons pu participer à la rédaction de plusieurs Instructions ministérielles qui rappelaient un certain nombre de points importants pour la culture Free. Nous avons aussi participé activement à la rédaction d’un « Guide la médiation » co-signé par les 5 ministères.

Nous intervenons aussi dans différentes réunions, que ce soit au cabinet du Premier Ministre, dans certaines administrations ou avec les « Médiateurs rassemblements festifs » afin de faire connaitre la free party et de proposer des solutions co-construites et acceptables par tous.

Nous faisons aussi un travail au niveau des parlementaires pour faire comprendre ce qui anime les sound systems et l’importance de faire une place à la fête libre.

Au niveau local

Au niveau local, nous sommes souvent sollicités par des collectifs techno qui ont des soucis pour monter leurs teufs. Nous leur répondons au mieux et souvent nous sommes amenés à contacter les maires, les préfectures ou les gendarmes pour trouver une solution pour que la fête ait lieu ou qu’elle continue sans heurts.
Nous menons aussi des concertations « à froid » dans certains départements comme le Finistère, l’Aude, l’Hérault, le Gard… ou le but est de mettre autour d’une table les collectifs techno et les pouvoirs publics. Cela peut être pour débloquer une situation de conflit sur un territoire donné ou pour essayer de monter un projet de teuf légale ou de multison…ce qui aboutit très rarement.


Défendre la fête libre et les collectifs techno

Nous sommes avant tout une association militante. Tous nos membres ont à cœur de défendre la fête libre. Quand nous assistons à des injustices ou des violences, nous quittons alors clairement notre position de « médiation » pour endosser une mission de défense des sound systems et parfois même du public quand c’est nécessaire.

Le conseil juridique

Quand clairement les droits d’un collectif ou d’un participants sont bafoués et que les matraques ou les carnets d’amendes ont remplacé la réflexion, nous sommes disposons d’un service de conseils juridiques qui répond aux questions, défend les organisateurs ou alerte les médias. Nous faisons une permanence téléphonique le week-end.

Le fond de soutien juridique des sound systems

En 2014, Freeform a lancé le Fond de soutien juridique des sound systems. Financé avec les dons des participants et les collectes organisées par les sons ce fond à une vocation : prendre en charge tout ou partie des frais d’avocats qui vont les défendre quand ils se font saisir. Nous considérons en effet que, sauf cas d’abus flagrant, les saisies sont un acte violent et injuste qui ne doit pas être accepté. En poussant au plus loin la contestation juridique, en allant si nécessaire jusqu’à la cours de cassation ou à la cours européenne des droits de l’homme, nous voulons démontrer que la saisie n’est pas un moyen pour empêcher les teufs mais au contraire la raison de la crispation qui empêche toute évolution sur la scène free depuis longtemps. Pour garder une totale intégrité et une transparence totale, la gestion du fond est contrôlée par un comité d’éthique et un expert-comptable. 100% des dons sont affectés à la défense des collectifs, Freeform ne prend aucun frais de gestion.


Promouvoir la RDR (réduction des risques)

Freeform n’est pas une association de RDR en elle-même, nous n’assurons pas tables ou de missions sur les teufs, mais nous faisons notre maximum pour que la RDR se développe dans les free parties. Pour cela, nous tenons à jour un carnet de contacts avec le maximum d’infos sur toutes les asso qui font de la RDR en France, quels sont leurs numéros, les horaires d’ouvertures etc. Nous relayons les campagnes d’information et les messages des assos et quand c’est nécessaire, nous faisons le lien entre les orgas et elles.


Défendre la place de la free party au sein de l’écosystème des musiques actuelles

Nous pensons que la free party est une pratique amateur qui est une composante essentielle de la musique électronique, une terre d’expérimentation pour les artistes et les organisateurs. Elle a sa place dans ce secteur et doit être reconnu comme telle, autant par le Ministère de la Culture que par les différents pôles musiques actuelles en France, qui ont tendance à oublier les free parties dans leurs missions.


NOS FINANCEMENTS


Le fonctionnement et les missions de l’association depuis 2014 sont couvertes à 100% par une subvention de la DJEPVA (Direction Jeunesse, Education Populaire et Vie Associative) au ministère de la Jeunesse et des sports. Notre budget évolue d’une année sur l’autre, mais nous fonctionnons avec environ 70 000 euros par an.
Avec ce budget nous finançons :
• Les postes des salariés, soit 3 personnes en 2017 (2.5 ETP)
• Le local et son fonctionnement, les communications etc.
• Les déplacements et réunions que nous organisons en France.
• Les missions sur le terrain quand c’est nécessaire (teknivals ou autres)
• Le Centre Info-ressources et le studio de l’Infrabase.


En parallèle nous gérons le budget du Fond de Soutien Juridique des Sound System. Entre 2014 et mai 2017, 44 484€ ont étés récoltés. 37 167€ ont étés dépensés en frais d’avocat et 7317€ restent disponibles. Ces sommes proviennent des collectes organisées lors de soirées, des dons faits en ligne via lepotcommun.fr et de dons directs par des soutiens de la fête libre. L’ensemble des dons est affecté sur le paiement des avocats et l’association ne prend aucun frais pour cette action.


FREEFORM, UNE ÉQUIPE AU SERVICE DE LA FÊTE LIBRE


L’association est dirigée par un groupe de passionnés de la fête libre, emportés par Ivan Bourreau, qui en est le président depuis sa création. Chez Freeform, les administrateurs sont totalement bénévoles !

L’équipe des permanents Freeform est composée de 3 salariés : un coordinateur (Samuel), un responsable de la communication et du pôle studio (Hervé) et un chargé de l’animation réseau (Florentin). L’équipe sera épaulée à partir de début juin par une stagiaire (Charlotte) et des services civiques (contactez-nous si ça vous intéresse !).


NOTRE LIEU SUR TOULOUSE : L’INFRABASE


Pour mettre tout ça en forme et faire fonctionner l’association, nous avons investi un ancien studio d’enregistrement à Toulouse. Nous avons appelé ce lieu « L’infrabase ». Au cœur du quartier des Minimes, à deux pas du métro, nous avons mis en place ce premier lieu dédié à la fête libre.

Un studio est à disposition des DJs ou des lives qui veulent s’enregistrer et diffuser sur le net via facebook et Youtube.
Le lieu accueil aussi un « centre info-ressources » avec de la doc sur l’organisation de soirées, comment monter un label. Nous avons aussi un point info RDR à destination des organisateurs et une salle de réunion disponible sur simple réservation.

L’infrabase est ouverte les jours de semaine, de 10H à 19H.

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